La Région pour une IA utile et accessible

Face aux assauts américains et chinois, la France entend changer d’échelle et peser dans la bataille de l’intelligence artificielle, déterminante pour la compétitivité et la souveraineté. C’est un enjeu d’excellence scientifique et technologique, de recherche, d’innovation et de formation. Dans ce domaine, le Grand Est monte en puissance. Outre le déploiement progressif de centres de données sur le territoire, elle s’est dotée d’un Centre Européen en Intelligence Artificielle par l’Innovation (ENACT) porté par l’Université de Lorraine et l’Université de Strasbourg. Son objectif premier : faire émerger et partager les avancées majeures en IA en finançant 18 programmes de recherche et d’innovation, en doublant le nombre d’étudiants formés à l’IA afin de répondre aux besoins en techniciens et en ingénieurs spécialisés.
Faciliter l’appropriation
Si la formation est clé, l’accompagnement des entreprises l’est également pour faciliter l’appropriation des usages et des outils de l’IA. La Région agit différents niveaux : un diagnostic IA pour éclairer la stratégie de l’entreprise au regard de ses besoins, ses ressources et ses compétences ; une aide aux entreprises primo-utilisatrices d’IA pour soutenir un recrutement interne ou le recours à des compétences externes dans le cadre d’un projet technologique. Avancer en apprenant : la méthode fait école dans les entreprises. Et elles sont de plus en plus nombreuses à intégrer les apports de l’IA dans leurs pratiques, y compris dans l’artisanat. De plus en plus d’applications industrielles de l’IA deviennent mâtures : contrôle qualité, maintenance prédictive... À l’image de la société Tarteret installée à Estissac dans l’Aube. À l’aide de l’intelligence artificielle, cette scierie a mis au point un nouveau système de découpe de planches qui génère d’importantes économies de matières. Ce projet innovant, a été financé avec l’appui des fonds européens et de la Région Grand Est.
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Publié le 6 mars